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PRIX SACD 2011
"Comme chaque semaine, et selon le nouveau décret gouvernemental - le Décret 412, sous l'appellation Opération Borderline, il est exhibé un ou une détenu.e sur les places des centres villes.
Ces exhibitions ont pour but la dissuasion d'actes de délinquance, ou tout acte répréhensible par la loi et donnant suite à des poursuites judiciaires et pénales."
SYNOPSIS
Une voiture de la PP - Police Pénitentiaire - arrive sur la place publique. En descendent une matrone et son assistant maton, et une détenue. Les matons délimitent un espace, afin d'imposer une distance de sécurité entre la détenue et les badauds...
La détenue est menottée, les deux femmes sont enchainées l'une à l'autre. Le public, acteur incontournable de la société civile, prend le rôle de voyeur et devient le troisième protagoniste de ce témoignage qui nous raconte le parloir, les conditions de détention, les relations humaines dans le milieu carcéral...
Appuyé de réelles statistiques.
Tournée de 30 dates !
QUELQUES TEMOIGNAGES DU PUBLIC
Bravo ! Ça fait mal mais il faut réfléchir encore et encore !.... !...
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Beaucoup d ‘émotions dans ce spectacle dépeignant le monde carcéral. Très très bien !!
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Très pertinent de traiter ce sujet souvent occulté. Il fallait oser ! Bravo. Michèle
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Sujet rarement abordé, pièce surprenante, envoutante, dérangeante, intrigante, dénonçant ce que beaucoup souhaite savoir, mais en secret... Bravo pour votre implication et votre performance. Laure
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La rue. C’est aussi le lieu de la confrontation, de la rencontre qui, parfois, dérange.
Comme m’a troublé ce spectacle, Décret 412 / Opération Borderline, où l’on exhibe une prisonnière dans l’espace pu- blic, pour l’exemple. Il s’agit de dissuader. La Compagnie La Niak a choisi la dureté de cette exhibition pour montrer qu’il s’en faut de peu pour être passible d’un emprisonnement. Les pourcentages sont terribles de dénonciation de la misère, terribles aussi quand ils disent l’injustice de la Justice carcérale. Mais terrible aussi est la relation entre la pri- sonnière et sa gardienne. J’ai parfois tourné la tête, non parce que ce qu’on voyait choquait ma vue, mais parce que, spectateur, j’avais honte de ma situation de voyeur, de mon inaction (mais que faire ?).
La craie qui dessine les marelles des jeux d’enfants trace ici la limite à ne pas franchir, mais qui sera franchie. La craie qui laisse au sol les silhouettes des victimes esquissera ici des rêves de liberté, comme si elle pouvait faire la pluie et le beau temps. Mais la récréation bientôt sera finie. Marc V.